Le matin du 7 janvier 2019, aux environs de 5 heures a vu quelques militaires de la Garde Républicaine Gabonaise faire irruption dans l’enceinte de la maison Georges Rawiri ( Radio et Télévision d’état ) et diffusé un message affirmant que le message du chef de l’état Ali Bongo Ondimba a semé le doute sur l’état de santé de ce dernier.
Ces putschistes ont invités leurs frères d’armes et la population à un soulèvement populaire. Cette tentative de coup de force a été très vite neutralisé par les forces régulières. Libreville a connu pour une journée de reprise de travail des heures similaires à une ville morte: écoles, collèges, lycées, administrations voire commerces fermés. Un climat de peur habite les librevillois malgré la présence des forces de l’ordre sur le terrain.
Au lendemain de la célébration de la journée mondiale de prières pour la paix un dialogue vrai de toutes les forces vives de la nation ne serait -il pas opportun pour une véritable sortie de crise? Le Pape François dans son message du 1er janvier dernier n’a point hésité à dire que : « La bonne politique doit être au service de la paix ».
Archidiocèse de Libreville 